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Nous arrivons devant le Mur des lamentations après avoir marché dans les ruelles tortueuses du souk, bousculés par les Juifs pieux qui fêtent Sukhot.
Spectacle saisissant. Très nombreux, ils psalmodient, chantent, dansent, agitent des palmes, hommes, femmes, enfants dans leurs tenues traditionnelles. Les chapeaux des hommes nous étonnent !

Après filtrage, nous accédons à l’Esplanade des mosquées. Et là, le calme, la sérénité, un homme seul prie devant la mosquée. L’esplanade est immense, magnifique. Une vraie carte postale avec le dôme du martyrium d’Omar. Mais l’endroit est faussement paisible, nous ne pouvons ni entrer ni dans la mosquée Al-Aqsa ni sous le Dôme du Rocher.

Par la Porte des Brebis, nous gagnons Sainte-Anne, lieu revendiqué de la naissance de Marie, construit par les Croisés à côté de bassins, lieux de guérison païens.
C’est là que Jésus (Jn, 5) guérit un infirme le jour du Sabbat, ce qui fait doublement scandale. Nous avons été touchés par le commentaire très éclairant de Moïse, notre guide à tous.
Nous chantons un « Je vous salue Marie » fervent sous la voute de cette magnifique église romane Sainte-Anne dont l’acoustique est exceptionnelle.

En route vers Bethléem. Nous sommes accueillis pour le déjeuner par des sœurs dont le monastère est au pied du Mur de séparation (9m de haut).
Il n’y a plus que 20% de chrétiens palestiniens à Bethléem, pris en étau entre Juifs et Musulmans.

Nous sommes déçus par la basilique de la Nativité en travaux, l’accès au lieu supposé de la naissance de Jésus est une foire d’empoigne. Moïse nous a mis dans la mouise…..

Nous terminons la journée par une belle célébration dans une grotte au champ des bergers.

Alléluia.